Cette expérience, que nous espérions tenter depuis bien longtemps, c’est en 2006 que nous l’avons concrétisée. En guise de « voyage de noces », nous nous sommes offert un séjour sur le Lot.
C’est donc en couple et avec nos (grands) enfants que nous nous sommes retrouvés en ce mois d’Août, « Capitaines » de notre « Sympathie » Nicols Riviera 920.
Chacun ayant trouvé son poste, les enfants aux manoeuvres d’écluses, Papa bien souvent à la barre et maman en parfait copilote, nous avons sillonné cette merveilleuse rivière qu’est le Lot, entre Saint-Cirq-Lapopie et Luzech.
De paysages à couper le souffle comme Bouziès et ses falaises ou les vignes des cotes d’Olt, en villages pittoresques que nous ne soupçonnions à peine en les abordant par la rivière, en passant par de délicieuses pauses gastronomiques, à chaque instant nous découvrions d’improbables trésors. La ville de Cahors fut également un moment clé de ce périple, avec son architecture, son remarquable marché couvert et son majestueux pont Valentré.
Chaque halte était un agréable moment de détente ; les structures d’accostage prévues tout au long du parcours, avec une préférence pour celle de Saint Géry, nous permettaient le soir venu de préparer notre souper au feu de bois, et au petit matin de nous approvisionner de produits frais aux différents marchés locaux.
Dans une nature exubérante entre canards approchants du bateau réclamant leur pitance et les hérons guettant, immobiles, une proie facile, nous naviguions, paisibles, au plus près des saules pleureurs et autres arbres séculaires.
Il ne faut surtout pas oublier l’accueil, la disponibilité et la gentillesse des gens que nous avons pu rencontrer, sans qui nous serions certainement passés à côté de sites cachés.
Les riverains du Lot nous ont montré leur attachement à cette belle rivière qu’ils souhaitent préserver pour sa beauté à la fois calme et sauvage ; à nous, touristes de passage, de les remercier de leur accueil en prenant soin de ne laisser dans notre sillage, que le seul remous de l’eau engendré par l’hélice de notre bateau.
Même après ces années passées, il nous reste ce film bien gravé dans nos mémoires.
Merci le Lot, à bientôt le Lot (peut-être pour une nouvelle navigation vers l’amont, Calvignac, Cajarc Capdenac).
Jean François C. (ECORCEI – 61)